- Subzed a écrit:
- Mais je pense que l'élément le plus fort, qui serait même capable de te faire oublier tout les mauvais côtés auxquels tu t'accroches MoodyClown, est l'intensité de l'amour qu'on puisse portée à son/sa partenaire. Le reste n'est à mon avis que très secondaire, du moins au moment de passer à l'acte.
Heuuu, merci, je cherche juste à comprendre les autres, pas à m'auto-convaincre que j'en veux ^^". Je t'avoue que ça dépend du partenaire ; dans la situation actuelle des choses, tout l'amour que je peux porter au mien (on va pas faire dans les violons et le cucul mais ouais, je suis trop en total-love-méga-kiff-delamor) me pousse plutôt à utiliser tous les moyens de contraception possibles pour nous éviter ça et à envisager d'avorter en cas d'accident *fait un coucou à madame Le Pen*. Je conçois que pour un couple stable, confiant en l'avenir et qui
veut des enfants, ça peut être vu comme un acte d'amour, faire un être à deux, concrétiser une union dans une seule et même personne enfin que sais-je ; mais je me demande si pour un couple, un enfant ne serait pas plutôt une entrave dans certains cas (no offense les papas et futurs papas) : la relation entre les deux passerait par le filtre des enfants et ne serait plus une relation directe. Certes, dans certains cas mieux vaut cette relation que pas de relation du tout ; mais mon statut de grosse niaise fleur bleue me fait quand même préférer cette relation à l'autre, celui qu'on a choisi que celle à l'importun qui débarque et vient casser le groove.
Ne pas vouloir d'enfants, c'est peut-être avoir peur de grandir aussi, en un sens. Je suis la plus jeune de ma famille, tant et si bien que mes frères continuent de m'appeler "bébé" (pas "bébé" comme "vas-y bébé shake ton bootie", "bébé" comme le truc qui bave, émet des sons inintelligibles et faisait des gribouillis sur leurs devoirs d'anglais (une feuille reste une feuille)), au fond j'ai peut-être envie de rester "la petite", "la fi-fille à maman" et ne me sens pas d'avoir la toute-puissante responsabilité d'un enfant. D'ailleurs j'ai jamais aimé jouer à la poupée ou à la maman quand j'étais gamine ; le bébé c'était moi et jouer l'autre rôle m'emmerdait profondément... Ouais, je suis une grosse assistée
DarkYoshi : Je peux participer à ton armée ?
Sekigo : Tout d'abord, je te souhaite que des bonnes choses avec ta copine et l'alien qui l'habite
. Ensuite, oui, tu as été placé devant le fait presque accompli, tu as choisi de le garder plus que de le faire. Je pense en effet que ça peut dépendre de ton état d'esprit du moment ; comme tu l'as dit, malgré vos situations respectives, vous êtes confiants en l'avenir, vous êtes amoureux et c'est d'instinct que vous avez décidé de laisser faire le cours des choses. C'est vrai que j'avais oublié ça dans mon post : la part de spontanéité et les choses qui arrivent par elles-mêmes. A l'heure de la contraception, je voyais plus le fait d'avoir un enfant comme un choix, une option de vie (ce qui reste certes quand même un peu le cas), quelque chose qu'on réfléchit, et plus forcément quelque chose de naturel qui résulte d'un acte physique (je n'ai pas forcément envie de dire "d'amour", parce qu'il arrive malheureusement trop souvent à des femmes ou des filles de tomber enceintes suite à des viols ou de simples plans c*l).
J'ai aussi envie de dire justement : merci pour ton humanité ; je doute effectivement que quelqu'un se dise spontanément "Tiens, si je répandais un peu des mes gènes et de mes valeurs dans le monde ? Chéri(e) ! Faisons-l'amour sans protection !" ^^"
Marty : Justement, être Dieu et créer implique énormément de responsabilités, c'est quelque chose qui est sensé se réfléchir.